Pour le Carême 2023, nous vous proposons une retraite en ligne sur le thème de la conversion autour des trois piliers du Carême, prière, partage et jeûne. Chaque semaine un témoignage sur une expérience de partage et une méditation guidée pour prier avec un texte d’Evangile ainsi qu’un exercice spirituel autour d’un jardin de Carême à fabriquer chez vous.
Le plus ? La sensibilité Des femmes et un Dieu avec une attention particulière à rendre visibles et audibles les femmes partout où elles sont, dans les textes et dans le concret de leurs vies de croyantes.
Pour ne rien manquer, abonnez-vous au podcast Des femmes et un Dieu et suivez-nous sur Facebook et Instagram @desfemmesetundieu.
Le premier dimanche de Carême, nous sommes conduits au désert avec Jésus.
Choisissez un endroit qui vous convient, une table, une étagère, un plateau, un coin de jardin. Installez-y du sable, de la terre, des copeaux, pour symboliser le désert.
Il nous rappelle la sécheresse que nous subissons en ce moment en France, mais aussi nos déserts intérieurs. Devant le sable de notre jardin de Carême, contemplons nos soifs.
2e dimanche de Carême : la montagne
Le deuxième dimanche de Carême, Jésus nous conduit sur la montagne de la Transfiguration.
Pour matérialiser une montagne dans votre jardin de Carême, façonnez la terre en monticule ou déposez dedans une souche voire un pot en terre renversé. Vous pouvez adopter une autre solution bien sûr, laissez libre cours à votre créativité !
Prenez le temps de regarder votre jardin. Jésus emmène ses disciples à l’écart. Que vous évoque cette expression ?
3e dimanche de Carême : l’eau vive
La lecture du troisième dimanche de Carême nous emmène à la rencontre de la Samaritaine au puits : « Donne-moi à boire » lui dit Jésus.
Pour symboliser l’eau, vous pouvez introduire du bleu dans votre jardin de Carême, avec une icône, une image d’eau ou un tissu bleu. Vous pouvez aussi y mettre une carafe, un bol ou une cruche d’eau. Vous pourrez alors utiliser l’eau pour vous signer au début de votre temps de prière.
4e dimanche : la lumière
Le quatrième dimanche de Carême, nous entendons un texte de guérison dans l’Evangile où Jésus affirme « Je suis la Lumière du monde ».
Déposez des bougies et/ou une guirlande lumineuse dans votre jardin. Prenez un petit moment pour les allumer et entrer en contemplation.
Prions pour que la lumière du Christ soit diffusée par nous et autour de nous pendant ce Carême.
5e dimanche : le tombeau
Avec Lazare et ses sœurs Marie et Marthe de Béthanie, nous sentons venir la Passion dans les textes du 5e dimanche de Carême.
Confectionnez un tombeau avec des pierres sèches ou de la terre dans laquelle vous glissez un pot. N’oubliez pas de mettre une pierre pour fermer l’entrée !
En mémoire de l’onction à Béthanie, dont Jean nous dit que Marie a été à l’origine, diffusez dans votre jardin une odeur, par exemple avec un bâton d’encens.
Les ressources listées ci-dessous sont issues des échanges de notre cercle de femmes du 8 février 2023, « amours, couple et mariage ». Elles sont toutes recommandées par les participantes à des titres divers, mais notamment pour leur ouverture et leur accessibilité aux personnes non chrétiennes.
Les livres
Denis Sonet (1926-2015), prêtre et formateur au CLER Amour et famille : des ressources déjà un peu anciennes, avec quelques stéréotypes de genre, mais qui introduisent bien à l’idée que l’amour d’un couple se construit et qu’il ne repose pas seulement sur les sentiments et les émotions mais aussi sur la volonté :
Le mariage – pourquoi ?, éditions Le Livre Ouvert, 2001
Conseils aux couples qui s’aiment… ou qui peinent, Droguet et Ardant, 2005
Construisons notre amour, éditions Le Livre Ouvert, 2006
Réussir notre couple : Quand l’amour se joue de la différence, éditions Édifa-Mame, 2010
Carolina Costa, pasteure protestante et fondatrice du LAB, une initiative de l’Eglise protestante genevoise pour les jeunes : très ouvert, y compris aux non-croyants et très inclusif :
Mariage, en route pour l’aventure ! [Texte imprimé] : livre-jeu, éditions Olivétan, 2012. A acheter sur le site https://mariage-vieadeux-alaventure.com/. On y retrouve des articles de blog qui complètent le livre et donnent un aperçu de la démarche adoptée.
Couple en crise : comment se retrouver ? , Vidéo-livre, éditions Atalahalta, 2021. DVD disponible ici.
Harville Hendrix et Helen Hunt, membres de l’association américaine des conseillers pastoraux et créateurs de la thérapie relationnelle Imago, une méthode pour restaurer le lien en couple :
Le couple mode d’emploi [Getting the love you want : a guide for couples], Imago, 1992 [multiples rééditions depuis]
La vie de couple : dix clefs pour mieux vivre à deux[Making Marriage simple : 10 Truths for changing the Relationship you have into the one you want], Imago, 2016
Claude Parisot, (Ré)enchanter son couple grâce à la méthode Imago, Eyrolles, 2021
De nombreuses ressources sur la thérapie Imago sont disponibles sur internet.Voir aussi les podcasts pour compléter.
Florentine d’Aulnois Wang, thérapeute inspirée de la Gestalt thérapie et de l’Imago et créatrice du podcast L’espace du couple :
Les clés de l’intelligence amoureuse : 13 rituels pour prendre soin de votre couple, Larousse, 2018
Les clés de l’intelligence érotique : 12 rituels pour prendre soin de son couple et retrouver une sexualité à soi, Larousse, 2022
Les podcasts
Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience d’Anne Ghesquière :
Les week-ends de discernement de couple (est-ce bien lui, est-ce bien elle ?) et de préparation au mariage des jésuites, très ouverts à tous les couples, y compris les non-croyants avec les outils de discernement ignatien. Il y a des centres de retraite ignatiens un peu partout en France, vous pouvez retrouver leurs propositions sur Prie en chemin.
L’association Vivre et aimer propose des week-ends de préparation au mariage et de réflexions pour les couples, très adaptés aux couples « mixtes » ou éloignés de l’Eglise.
Carnets Save Your Love Date, laïcs mais conçus par des thérapeutes chrétiennes : un cahier pour organiser 12 soirées de couple en autonomie, avec des très jolies illustrations d’Anne-Charlotte Larroque.
(Photo by Rolf Rick/picture alliance via Getty Images)
Le podcast s’enrichit d’une nouvelle rubrique, la chronique « Elles font le christianisme », par Aurélie Netz. Cette chronique souhaite être un espace de partage pour (re)découvrir en quelques minutes des femmes chrétiennes engagées, théologiennes, souvent méconnues, mais dont les apports ont fait et font le christianisme !
Aurélie Netz est anthropologue, titulaire d’un master en sciences sociales de l’Université de Lausanne. Elle est également diplômée de théologie (Cèdres Formation). Elle est autrice d’ouvrages et d’articles qui questionnent les liens entre spiritualité et identité, et travaille comme aumônière auprès des mineurs placés en foyers dans le cadre de l’Église réformée du canton de Vaud. Découvrir son travail : www.aurelienetz.ch
En tant que théologienne protestante, allemande et féministe, Dorothée Sölle (1929-2003) pense une théologie qui se veut créative et expérientielle, compatible avec son engagement social et politique et sa réalité personnelle. Sölle imagine ce que pourrait être, d’après elle, une théologie opposée aux « chimères phallocratiques, contre l’adoration de la puissance ». Ce changement d’axe fondamental interroge évidemment les institutions religieuses et les représentations du divin et questionne l’emploi de « père » pour en parler. C’est ce que nous allons approfondir dans cet épisode !
Mottu, H. (2005), Dieu au risque de l’engagement : douze figures de la théologie et de la philosophie religieuse au XXe siècle, Genève : Labor et Fides.
Cet épisode fait partie de la saison 3, réalisée en partenariat avec le Mouvement chrétien des cadres pour nourrir la réflexion autour du chemin Congrès 2021-2022 autour du thème « Passeurs d’avenir au cœur des transitions ». Vous pouvez aussi le retrouver sur www.passeursdavenir.fr
Gabrielle Gauthey, titulaire d’un DEA analyse économique des Mines ParisTech et diplômée de Polytechnique, occupé des fonctions de management stratégique dans le secteur public et au sein de groupes français et européens dans les télécoms, les médias, l’énergie et les infrastructures. Quand je l’ai interrogée, elle était directrice pour la neutralité carbone chez Total Energies. Elle y occupe maintenant le poste de directrice des Affaires publiques européennes. Sensible à l’écologie et à l’idée de service public, elle essaie avec humilité de concilier sa carrière et sa foi, en se laissant enseigner par la jeune génération, ses enfants et ses collaboratrices et collaborateurs.
Cet épisode fait partie de la saison 3, réalisée en partenariat avec le Mouvement chrétien des cadres pour nourrir la réflexion autour du chemin Congrès 2021-2022 autour du thème « Passeurs d’avenir au cœur des transitions ». Vous pouvez aussi le retrouver sur www.passeursdavenir.fr
Aujourd’hui consultante en politiques locales, Marie-Hélène Lafage a mis depuis longtemps la transition écologique au cœur de ses engagements professionnels, ecclésiaux et associatifs. Membre des Altercathos et confondatrice du café associatif lyonnais Le Simone, elle fait partie du conseil d’administration des Scouts et Guides de France et a fondé en septembre 2019 l’Institut Transitions est un organisme de formation professionnelle pour les structures et les personnes qui mènent ou souhaitent mener la transition écologique et solidaire dans la région lyonnaise et au-delà.
Les livres de Marie-Hélène
Laudato Si en actes. Petit guide de conversion écologique, Paris : éditions Première Partie, 2020
Le Train dans le brouillard n’attendra pas minuit, Paris : Ad solem, 2017 (recueil de poèmes).
Le podcast s’enrichit d’une nouvelle rubrique, la chronique « Elles font le christianisme », par Aurélie Netz. Cette chronique souhaite être un espace de partage pour (re)découvrir en quelques minutes des femmes chrétiennes engagées, théologiennes, souvent méconnues, mais dont les apports ont fait et font le christianisme !
Aurélie Netz est anthropologue, titulaire d’un master en sciences sociales de l’Université de Lausanne. Elle est également diplômée de théologie (Cèdres Formation). Elle est autrice d’ouvrages et d’articles qui questionnent les liens entre spiritualité et identité, et travaille comme aumônière auprès des mineurs placés en foyers dans le cadre de l’Église réformée du canton de Vaud. Découvrir son travail : www.aurelienetz.ch
Généralement, les Églises protestantes s’accordent sur une prééminence de la Bible, une conception trinitaire de Dieu·e, le salut par la foi, et la reconnaissance de deux sacrements (le baptême et la Cène). De nombreuses variations existent dans la liturgie, l’interprétation des textes bibliques, la formation du clergé, l’organisation ecclésiastique, le rapport aux sacrements,… Dans la trajectoire religieuse de Sarah Grimké, trois églises issues du protestantisme se croisent :
L‘Église épiscopale des États-Unis d’Amérique, fondée dès 1789 lors de l’autonomie de l’Angleterre, est de tradition anglicane. L’Église Presbytérienne est issue du Calvinisme, développée au XVIIème siècle. Enfin, La Société des Amis (Quakers), fondée en 1656 en Angleterre, est un protestantisme puritain qui se diffuse par la suite aux Etats-Unis et qui valorise l’intériorité dans les relations spirituelles avec Dieu. Elle promeut une refonte de la vie religieuse communautaire et de la vie politique. Ce groupe propose une liturgie et une forme de culte très sobres orientés vers une intériorité dans la relation au divin (de type millénariste et mystique).
Pour aller plus loin
Claude-Jean Bertrand, Les Églises aux Etats-Unis, Paris : PUF, 1975 (coll. Que sais-je ?, n° 1616).
Pour en savoir plus sur Sarah Grimké
Angelina Grimké et Sarah Moore Grimké, Les sœurs Grimké, de l’antiesclavagisme aux droits de la femme ; textes traduits et présentés par Colette Collomb-Boureau, Lyon : ENS éditions, 2016.
Sarah Moore Grimké, Lettres sur l’égalité des sexes, 1838 ; introduction, traduction et notes par Michel Grandjean, Genève : Labor et fides, DL 2016.
Cet épisode fait partie de la saison 3, réalisée en partenariat avec le Mouvement chrétien des cadres pour nourrir la réflexion autour du chemin Congrès 2021-2022 autour du thème « Passeurs d’avenir au cœur des transitions ». Vous pouvez aussi le retrouver sur www.passeursdavenir.fr
Delphine Lafontaine est sculpteur depuis 10 ans. En élevant ses quatre enfants et en sculptant, elle a la même recherche : servir la Vie, la protéger et la transmettre. A rebours de certaines tendances de l’art contemporain, elle accorde énormément d’importance à l’anatomie et au nu dans des œuvres en terre cuite, en plâtre et en bronze pour illustrer les idées qui lui viennent et qu’elle veut défendre et illustrer, comme dans une dissertation !
Les miracles eucharistiques : Pour les catholiques, par les paroles de la consécration : « Ceci est mon Corps », « Ceci est mon Sang », la substance du pain devient le Corps du Christ, et la substance du vin devient son Sang. Cette admirable transformation se nomme transsubstantiation, c’est-à-dire le passage, ou conversion, de substance. Du pain et du vin ne restent que les apparences ou les »espèces » (les dimensions, la couleur, le goût, l’odeur ainsi que les valeurs nutritives) mais la substance, à savoir la réalité véritable, n’est plus. La transsubstantiation ne peut donc absolument pas être expérimentée par les sens. Il ne s’agit pas seulement d’une présence symbolique mais d’une transformation réelle, par laquelle le Christ se rend physiquement présent à nous comme il l’était à ses apôtres il y a 2000 ans.
Le premier miracle eucharistique reconnu par l’Église catholique aurait eu lieu à Lanciano vers l’an 700, sous les yeux d’un moine qui avait des doutes sur la présence réelle de Jésus dans l’Eucharistie. Le bienheureux Carlo Acutis avait conçu une exposition sur les principaux miracles eucharistiques, disponible en ligne. Il en a recensé 136. Les manifestations en sont diverses : protection d’un lieu ou d’une personne par une hostie consacrée (invasions repoussées, inondations, épidémies ou catastrophes naturelles évitées), hosties consacrées demeurant intactes lors d’incendies ou d’inondations, hosties volées ou profanées retrouvées intactes, animaux s’inclinant devant l’hostie consacrée, mais aussi apparition de Jésus dans l’hostie consacrée ou « communions prodigieuses ». De nombreux miracles eucharistiques sont relatés au Moyen-Âge ou à la Renaissance et un grand nombre d’hagiographies en est émaillée. Sainte Claire d’Assise aurait repoussé les Sarrasins qui avaient envahis son couvent en brandissant l’Eucharistie, une mule affamée se serait inclinée devant l’hostie que lui présentait saint Antoine de Padoue et sainte Angèle de Foligno aurait vu Jésus lui apparaître dans l’hostie sous la forme d’un jeune garçon sur un trône.
Citation de la deuxième lettre de Paul aux Corinthiens (2Co, 12, 7-10) : « Ces révélations [que j’ai reçues] sont tellement extraordinaires que, pour m’empêcher de me surestimer, j’ai reçu dans ma chair une écharde, un envoyé de Satan qui est là pour me gifler, pour empêcher que je me surestime. Par trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’écarter de moi. Mais il m’a déclaré : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » C’est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure. C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. »
La théologie du corps fait référence à une série de 129 catéchèses données par le pape Jean-Paul II lors des audiences générales du mercredi, de septembre 1979 à novembre 1984. Le pape y détaille sa vision du corps et de la sexualité. Loin d’être accessoire dans nos vies, la manière dont nous comprenons et vivons la corporéité et la sexualité est pour lui « au cœur de toute la Bible ». Elle nous entraîne dans la « perspective de l’évangile, de l’enseignement et de la mission du Christ tout entiers » dans une union d’amour éternelle avec le Père. L’union sexuelle préfigure donc sur la terre l’union céleste du Christ et l’Église.
Pour aller plus loin sur la théologie du corps
L’édition de référence des catéchèses en français est celle d’Yves Semen : La théologie du corps : L’amour humain dans le plan divin, Paris : éditions du Cerf avril 2014.
Le site https://www.theologieducorps.fr se donne pour but de présenter et de commenter de façon accessible la pensée de Jean-Paul II sur le sujet.
Une version plus grand public, par le principal vulgarisateur de la théologie du corps aux Etats-Unis : Christopher West, La théologie du corps pour les débutants : une nouvelle révolution sexuelle, Paris : éditions de l’Emmanuel, 2014.
Pour un point de vue critique sur cet enseignement, voir Christine Pedotti, « La théologie du corps. De l’essentialisation aux inégalités de genre » (conférence prononcée dans le cadre de « L’apéro à la sacristie » du Comité de la jupe le 6 février 2022) : https://www.youtube.com/watch?v=06KZN6h7Nx8
Madeleine Delbrêl (1904-1964) : Née en 1904, elle est considérée comme une des figures spirituelles majeures du 20ème siècle. Installée à Ivry comme assistante sociale, elle mène une vie évangélique et communautaire en milieu communiste. Par l’accent de ses écrits et le caractère pionner de son témoignage, elle atteint peu à peu un large public. Disparue en 1964, sa cause de béatification est introduite à Rome depuis peu. (https://croire.la-croix.com/Definitions/Figures-spirituelles/Madeleine-Delbrel)
Pour en savoir plus sur Madeleine Delbrêl et son œuvre
Voix de femmes : Madeleine Delbrêl (1) et (2) où sont lus des extraits de ses principaux ouvrages, Nous autres, gens des rues et Joie de croire (sur les plateformes de podcast).
« Le véritable but de l’anatomie est de permettre aux observateurs, à travers le chef-d’œuvre qu’est le corps, d’atteindre à la dignité de l’âme, et grâce à leurs merveilles à tous deux, d’accéder à la connaissance et à l’amour de leur Auteur. » (Opera philosophica, t. II, 254)
Niels Stensen (1638-1686), ou Nicolas Sténon dans sa forme francisée, anatomiste, géologue et évêque d’origine danoise, fut l’un des premiers à formuler des principes en géologie, branche alors peu connue des sciences naturelles. Luthérien, il se serait converti au catholicisme en voyant passer une procession du Saint-Sacrement pour la Fête-Dieu à Florence en 1667. En 1675 il est ordonné prêtre à Florence et devient une grande figure de la Contre-Réforme. Peu de temps après, en 1677, le pape Innocent XI le sacre évêque de Titiopolis, en Grèce. Sa vie est en grande partie marquée par son conflit personnel entre les explications religieuses des phénomènes naturels ayant cours et les découvertes scientifiques qu’il fit en ce domaine. Il est déclaré bienheureux par Jean-Paul II le 23 octobre 1988.
« Ainsi n’écoute jamais ceux qui te veulent servir en te conseillant de renoncer à l’une de tes aspirations. Tu la connais, ta vocation, à ce qu’elle pèse en toi. Et si tu la trahis c’est toi que tu défigures, mais sache que ta vérité se fera lentement car elle est naissance d’arbre et non trouvaille d’une formule, car c’est le temps d’abord qui joue un rôle, car il s’agit pour toi de devenir autre et de gravir une montagne difficile. » (Antoine de Saint-Exupéry, Citadelle)
« Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile » 1Co 9,16
Bonus : Dans l’atelier du sculpteur – La fabrique de Résilience
Avec ce bonus, Delphine nous ouvre la porte de son atelier. Elle raconte Résilience, une oeuvre en bronze terminée en décembre 2020, depuis sa conception après une commande à sa réalisation.
Résilience, bronze, 57 cm, 2020. Photos (c) Delphine Lafontaine
Cet épisode fait partie de la saison 3, réalisée en partenariat avec le Mouvement chrétien des cadres pour nourrir la réflexion autour du chemin Congrès 2021-2022 autour du thème « Passeurs d’avenir au cœur des transitions ». Vous pouvez aussi le retrouver sur www.passeursdavenir.fr
Valérie Micheaux est peintre décoratrice en Avignon. Elle a fondé Il était un mur pour créer et restaurer des décors muraux pour des particuliers et des collectivités… parfois même des églises ! Après une rupture douloureuse avec son mari et une reconversion professionnelle radicale, Valérie a vécu un retour foudroyant à la foi catholique et, dix ans plus tard, une conversion éthique plus progressive.
L’abbaye Notre-Dame-de-Sénanque, fondée au XIIe siècle, est une abbaye cistercienne provençale. Avec ses bâtiments romans plantés au milieu des champs de lavande, elle forme un cadre paradisiaque pour la communauté de moines cisterciens qui y suivent la règle de Saint-Benoît depuis plus de mille ans.
La cathédrale Notre-Dame-des-Doms d’Avignon, construite sur le rocher des Doms, surplombe la vallée du Rhône de sa vierge en plomb doré, aux côtés du Palais des Papes. Construite au XIIe siècle puis remaniée aux XVe et XVIIe siècles, elle a subi des destructions à la Révolution mais a été rénovée sous le Premier Empire.
Saint Joseph, père du Christ, apparaît dans les Evangiles synoptiques et dans plusieurs récits apocryphes. Désigné comme « charpentier », on ne sait s’il s’agit là de son métier ou d’un terme désignant un homme sage. Le culte rendu à saint Joseph s’est développé à partir du Ve siècle dans des monastères égyptiens mais sa vénération reste marginale au Moyen-Âge. Ni prophète, ni précurseur, ni apôtre, il aurait plutôt tendance à embarrasser des théologiens attachés à souligner la divinité du Christ et sa parenté céleste. C’est à partir du XIIIe siècle qu’il sort de l’ombre, en lien avec une plus forte humanisation du Christ et des représentations de plus en plus nombreuses de la Nativité. Cet homme humble, pauvre, modeste et obéissant, père putatif et nourricier, modèle de dévotion au Christ et à la Vierge, séduit en particulier les franciscains. La Contre-Réforme le met particulièrement à l’honneur. Les Jésuites le considèrent comme leur protecteur et Thérèse d’Avila lui dédia plusieurs couvents et fit de lui le protecteur de l’ordre des Carmes déchaux. Il est devenu dans le monde contemporain le patron des affaires matérielles à qui confier une recherche d’emploi ou une recherche de logement. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_(Nouveau_Testament))
Saint Antoine de Padoue : il est d’usage de l’invoquer pour retrouver des objets perdus ! Mais on a un peu oublié que ce saint portugais et prêtre franciscain est un mystique qui a été un grand théologien et un missionnaire.
Né à Lisbonne sous le nom de Fernando Martins de Bulhões, en 1195 dans une famille noble et riche, il entre, à quinze ans, chez les chanoines réguliers de Saint-Augustin. En 1220, les dépouilles des franciscains martyrs du Maroc sont ramenées au Portugal. Le témoignage de ces vies bouleverse le jeune prêtre de 25 ans et le conduit à demander son admission parmi les disciples de François d’Assise ; il y devient « frère Antoine » en hommage à Saint Antoine le Grand (mort en 365), premier ermite chrétien et fondateur du monachisme.
Il se révèle rapidement comme un excellent prédicateur et François lui-même l’envoie en France pour lutter contre l’hérésie cathare. Antoine fonde un monastère à Brive-la-Gaillarde et obtient de nombreuses conversions. En 1230, il devient conseiller du pape Grégoire IX. En 1231, il se retire au couvent Sainte-Marie de Padoue où il meurt d’épuisement à trente-six ans. Canonisé dès 1232, saint Antoine de Padoue est proclamé docteur de l’Église en 1946.
Padre Pio (1887-1968), né Francesco Forgione le 25 mai 1887 à Pietrelcina en Italie, il entre en 1903 chez les capucins à Morcone et prend le nom de Pio. En 1910, il est ordonné prêtre et envoyé au couvent de Pietrelcina, puis en 1916 au couvent de San Giovanni Rotondo, où il passera le reste de sa vie. À partir de 1918, son corps est marqué par des stigmates. Il meurt le 23 septembre 1968, après avoir célébré la messe du cinquantenaire de la réception de ses stigmates. De l’apparition de ses stigmates à sa mort, Pio de Pietrelcina a été l’objet d’une ferveur populaire grandissante, attirant de nombreux fidèles à San Giovanni Rotondo. Sa notoriété s’est accompagnée de multiples récits de phénomènes surnaturels rapportés par des fidèles, tels que des guérisons miraculeuses et le don de bilocation, ou par lui-même, comme des visions – ce qui n’a pas été sans susciter la méfiance du Vatican et de sa hiérarchie. Après sa mort, sa dévotion s’est diffusée dans le monde, d’autant qu’il a été pleinement réhabilité par sa béatification en 1999 et a fortiori part sa canonisation le 16 juin 2002 par le pape Jean-Paul II. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Padre_Pio)
Marie-Madeleine ou Marie de Magdala, disciple et témoin de la Résurrection est citée au moins douze fois dans les différents Evangiles canoniques. C’est saint Thomas d’Aquin qui la qualifie d' »apôtre des apôtres », expression reprise par le pape François qui a fait de sa fête le 22 juillet une fête liturgique (obligatoire dans toute l’Eglise) en 2016.
Des femmes et un Dieu est maintenant, outre un podcast, une association qui propose des événements en ligne et en présence !
Nous proposons cet été à un petit groupe de femmes (tous âges à partir de 18 ans !) de spiritualité chrétienne de se réunir pour quelques jours d’échanges, de rencontres et d’expériences au monastère des bénédictines à Prailles du jeudi 14 au dimanche 17 juillet. Pour « Vivre l’Évangile au féminin », participation aux offices monastiques et temps de méditation personnelle, enseignements bibliques, cercles de femmes et ateliers créatifs et corporels avec Florence, notre conteuse et Victoire, notre doula.
Inscrivez-vous, faites s’inscrire celles qui dans votre entourage pourraient être intéressées et diffusez cette proposition autour de vous !
Programme détaillé
Jeudi 14 juillet : sororité, chrétiennes et sœurs !
12h-14h Accueil, repas « tiré du sac » pour celles qui sont déjà arrivées et installation
14h30 Racontée sur l’Annonciation et la Visitation par Florence, conteuse
14h50-15h départ 2 par 2 pour un temps de marche en échangeant, animées par le texte de la Visitation pour vivre une rencontre inspirée
16h temps de prière personnelle, méditation sur le texte de la Visitation
16h45 goûter et échange sur le vécu de cette rencontre
17h30 installation en chambre pour celles qui n’ont pas pu le faire
17h45 Vêpres
18h30-19h temps libre
19h Dîner
20h30 1er cercle de femmes « qu’est ce que je suis venue chercher/rencontrer ? qu’est ce qui m’a mise en chemin ? »
Vendredi 15 juillet : une foi incarnée dans un corps féminin ?
8h Laudes
8h45 Messe
9h30-10h30 « Figures féminines dans l’Évangile »racontée par Florence
10h30Rencontre avec les sœurs
12h15 Sexte
12h30 Repas, café, pause
14h30 Atelier Rebozo animé par Victoire, doula
16h 2ème cercle de femmes autour du corps
17h45 Vêpres
18h30 Marche/Temps libre
19h Dîner
Soirée libre, offices
Samedi 16 juillet : le Christ ami des femmes ?
8h Laudes
8h45 Messe
9h30Marche méditative avec sœur Isabelle
10h30Rencontre avec Ariane, pasteure
12h15 Sexte
12h30 Déjeuner
14h Atelier
16h Goûter/Pause/Rangement pour celles qui souhaitent partir le samedi soir
16h30-18h15 Cercle de clôture/relecture
18h15 Chant et départ de celles qui le souhaitent
19h Diner
20h30 Vigiles
Dimanche 17 juillet : envoi
7h15 Laudes
9h30 Messe puis envoi
Tarifs
Les tarifs comprennent l’hébergement à l’hôtellerie du monastère, les repas du jeudi soir au dimanche matin et la participation aux activités proposées. Seul le transport n’est pas couvert. Nous avons à coeur de rémunérer correctement nos intervenantes tout en conservant un prix accessible, c’est pourquoi nous proposons un tarif plein qui couvre le coût de la retraite (hôtellerie + intervenantes), un tarif réduit pour celles qui auraient de petits moyens et un tarif solidaire qui permet de financer ce tarif réduit.
Pour les transports, des covoiturages peuvent être organisés au départ de différentes villes. Nous avons créé un groupe Whatsapp dans ce but.
Tarif plein : 250 euros
Tarif réduit (étudiantes et chômeuses) : 180 euros
Tarif solidaire : 280 euros
Tarif hors hébergement (si vous habitez non loin du monastère) : 120 euros